L’association humanitaire Dakouna Espoir a réuni ce jeudi 27 juin 2024 au CEFOD des leaders religieux, traditionnels et des acteurs de la petite enfance autour d’un atelier de formation axé sur le cadre juridique de la protection de l’enfant au Tchad. Une initiative qui s’inscrit dans un projet plus large de lutte contre l’exclusion sociale et la violence faite aux enfants.
L’atelier organisé ce jeudi à N’Djamena s’inscrit dans le cadre du projet « Intégrer les enfants en situation d’exclusion sociale et promouvoir le droit à la non-violence », avec pour ambition de former, de sensibiliser et de mobiliser les acteurs de proximité pour une protection renforcée des droits de l’enfant.
« Cette formation est conçue pour nous donner des outils pour mieux identifier les situations de vulnérabilité, pour comprendre les droits fondamentaux de chaque enfant, pour réagir face à la violence et pour agir ensemble », affirme le responsable de Dakouna Espoir, M. Aleva Davogo Jude. Il a par ailleurs rappellé que l’enfant appartient à toute la communauté. D’après M. Aleva Davogo Jude, « l‘enfant n’est pas propriétaire de sa seule famille, il est l’héritage de notre nation entière », martèle-t-il.
Sur le plan juridique, la protection de l’enfant est solidement encadrée, à la fois au niveau international, régional et national, comme l’a rappelé M. Djasrabé Dionkoubou Alexis, consultant à l’atelier et spécialiste de la petite enfance : « Le texte fondamental, c’est la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989, avec ses 54 articles dédiés aux droits de l’enfant. À cela s’ajoutent la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant et, au Tchad, des lois spécifiques comme la loi 029, qui interdit le mariage des enfants. »
Au-delà des textes, l’atelier a mis en lumière l’importance d’une synergie entre les autorités coutumières, religieuses et administratives pour faire respecter ces droits dans les villages, quartiers et communes. Car protéger les enfants, c’est protéger l’avenir.
Selon le responsable de Dakouna Espoir, M. Aleva Davogo Jude, « redonner le sourire aux enfants qui vivent dans l’ombre et dans l’indifférence est possible. Il suffit que chacun d’entre nous décide de les regarder avec amour, » lance-t-il.
Dionto Kevin
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