Du 10 au 14 juin 2025, les Alumni Days rassemblent anciens diplômés et jeunes aspirants autour d’un mot d’ordre : partager l’expérience pour bâtir le Tchad de demain. Retour sur la conférence tenue ce mardi 11 juin à l’ENA, dans le cadre de cette troisième édition.
Initiés par Campus France et l’Association France Alumni Tchad, les Alumni Days 2025 mettent à l’honneur les parcours brillants des diplômés tchadiens de l’enseignement supérieur français. Durant une semaine, conférences, visites d’entreprises et échanges enrichissent les participants.
Mardi 11 juin, la conférence organisée à l’École Nationale d’Administration (ENA) a porté sur le thème : « Diaspora, innovation et leadership : bâtir ensemble l’avenir du Tchad ». Une thématique qui résonne fortement avec les ambitions d’une jeunesse connectée à la fois au monde et à ses racines.
Un réseau professionnel tourné vers l’avenir
Président de l’Association France Alumni Tchad, Iyakba Serge Ouambi a rappelé l’engagement de son réseau : « Nous sommes un réseau professionnel avant tout. Chaque année, plus de 5000 Tchadiens candidatent dans les universités françaises. Notre rôle est de les orienter, de les accompagner, et de leur transmettre nos expériences. »
Il souligne que les premiers pas en France peuvent être déstabilisants pour les nouveaux arrivants, d’où l’importance d’un accompagnement humain et solidaire.
Inspirer pour mieux servir
L’un des temps forts de la conférence a été l’intervention du Dr Youssouf Terri, qui a insisté sur la nécessité de transmettre les bons réflexes aux futurs étudiants :« Il s’agit de leur donner les clés pour s’intégrer rapidement dans la société française, réussir leurs études, et surtout revenir servir le Tchad. »
Pour lui, les compétences acquises à l’étranger doivent impérativement contribuer au développement local. La diaspora ne doit pas être un éloignement, mais un levier.
Les Alumni Days 2025 ne se limitent pas aux conférences. Visites d’entreprises, rencontres intellectuelles, soirées culturelles et concerts sont aussi au programme. L’objectif est clair : créer des passerelles entre générations, entre savoirs, et entre continents.
Dionto Kévin
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