La société nationale d’électricité n’est pas viables et se retrouve endetter à plus de 50 milliards, ces révélations sont celles du Directeur Générale de ladite société, Saleh Ben Haliki lors d’une émission sur une chaîne de télévision nationale.

Ces révélations du Directeur General de la société nationale d’électricité, expliquent au mieux les délestages permanents  que vivent les quelques 200 000 abonnés, même s’il faut relever qu’il y’a une nette amélioration depuis un certain temps. La société nationale d’électricité n’est pas viable et se retrouve endetter à plus de 50 milliards mais  Saleh Ben Haliki ne s’arrête pas là dans ses aveux, il révèle avec ambiguïté, la gestion occulte et patriarcale de cette société par ses prédécesseur, mais surtout, là où ça devient intéressant. Le DG confie qu’à son arrivé, la maintenance d’un groupe électrogène de marque allemande était confiée à un marabout, qui au bout de 3 ans, aurait embouché la coquette somme de plus de 7 milliards. Pauvre Tchad.

Cet aveu du DG de la SNE, après celui du ministre de la justice, qui respectivement, reconnaissent les failles des institutions respectives dont ils ont la charge, nous amènes à nous poser cette question : une  nouvelle époque s’installe-t-elle ? Une époque où les responsables des institutions étatiques et paraétatiques, sans langues de bois, rendent compte de leur gestion  sans être interpellés à l’hémicycle ? Nous en avons besoin, nous citoyen lambda.  Nous avons besoin de connaitre le cap que prennent nos dirigeants, qui defois, crée une faussée entre eux et les administrés. Mais bon, revenons à nos mots et tons. Les problèmes de la SNE ne dates pas d’aujourd’hui et  sont visibles, le DG de la SNE l’a relevé en partie. Attardons-nous plus, sur les solutions mais avant, félicitons cet homme, Le General Saleh Ben Haliki, qui depuis sa prise de fonction, fait bouger les lignes.  Il a su imprégner sa marque. Des projets porteurs validés par la Banque Mondiale, à hauteur de 240 millions de dollars, exécuté à plus de 20%, ce qui permet à la population de respirer, comparativement à l’année dernière, surtout en cette période de forte chaleur;  La  mise en place de la seconde ligne de haute tension pour couvrir en besoin d’électricité la ville de N’Djamena ; plus de 12 villes électrifiées, la construction encours d’un central photovoltaïque ; la concrétisation très prochaine du projet d’interconnexion avec le Cameroun voisin. Comparativement aux années précédentes, il y’a une nette amélioration en termes production énergétiques. Cependant, va-t-on continuer sur cette lancée ? Une vraie politique énergétique et de la volonté politique pourront garantir cette perspective. Ce que semble avoir ce général, qui maitrise bien ce domaine, pas trop familier à son champs de prédilection. Une chose est sûre, la SNE es  sur la bonne voie même si la question du partage se pose. Il faut savoir dire Bravo quand, c’est bon.

Konodji Ngaro