Les rebelles du M23 qui ont pris la ville de GOMA dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) ont annoncé un cessez-le-feu unilatéral qui a débuté mardi 4 février. C’est une trêve humanitaire a indiqué le groupe soutenu par le Rwanda, ouvrant une lueur d’espoir aux  négociateurs en vue de mettre fin aux violences.

C’est depuis plusieurs jours que la Ville de Goma est aux mains de la coalition rebelle dirigée par le M23 qui a conquis une large partie de la province du Nord-Kivu. Un conflit qui a fait déjà 3000 morts, selon le gouvernement congolais.

A cet égard, les forces rebelles ont décidé d’instaurer un cessez-le-feu unilatéral, motivé par des raisons humanitaires qui entre en vigueur  à compter du mardi 4 février dans l’est de la République démocratique du Congo, à quelques jours d’une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame en Tanzanie.

Il faut relever que les combats ont cessé dans la ville de Goma, peuplée d’un million d’habitants mais des affrontements ont eu lieu ces derniers jours dans la province voisine du Sud-Kivu, faisant craindre une avancée jusqu’à son chef-lieu, Bukavu. Le M23 dit n’avoir « aucune intention de prendre le contrôle de Bukavu ou d’autres localités ».

Cependant, les affrontements ont repris dans le Sud-Kivu. « Nos positions ont été attaquées », affirme Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement congolais qui ajoute que le M23 a rompu le cessez-le-feu qu’il avait lui-même unilatéralement décrété le 3 février 2025.

Selon plusieurs sources, les affrontements ont commencé aux premières heures du matin de ce mercredi 5 février dans le territoire de Kalehe aux alentours de la localité de Nyabibwe. L’on notre l’envoi des renforts rwandais ayant réussi à traverser  la frontière à Goma dans la nuit pour venir appuyer cette offensive sur les positions FARDC.

ASNAN NON-DOUM Saturnin