La publication du rapport sur la transparence des industries extractives est l’une des exigences de l’Initiative internationale pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) dont la mission est de Promouvoir la gestion ouverte et responsable des ressources pétrolières, gazières et minières. Le Cameroun, pays membre de cette organisation, peine à produire son rapport d’activité de 2022 en dépassant largement le délai imparti.
C’est le 31 décembre 2024 que le Cameroun devrait produire son rapport d’activité à l’Initiative internationale pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), mais ne l’a pas fait. Le pays demande un délai supplémentaire pour se conformer à cette exigence de l’ITIE qui promeut la bonne gouvernance dans les secteurs des mines, du pétrole et du gaz. Conséquence, si rien n’est fait, le Cameroun risque la radiation de l’ITIE à l’horizon 2027.
Le ministre camerounais des Mines, Gentry Fuh Calistus, se veut rassurant. Car, il a écrit à Helen Clark, la présidente de l’ITIE, en demandant un délai supplémentaire de dix semaines pour publier le document le 7 mars. La raison invoquée : « des aléas, dans la désignation des représentants de la société civile au sein du nouveau comité ITIE » national.
Il faut dire que chaque pays membre de l’ITIE est appelé à rendre publics les paiements et recettes publiques issus de ces secteurs extractifs pour chaque exercice financier. Et ce, au plus tard deux ans après l’année concernée. Malheureusement, le Cameroun n’a pas fait son rapport d’activités 2022. Ce qui compromet l’avenir du Cameroun dans cette organisation.
ASNAN NON-DOUM Saturnin
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