La Haute Autorité des Média et l’audiovisuel (HAMA) a organisé une journée d’échange relative aux trois décisions qui encadrent la couverture médiatique des campagnes électorales du 29 décembre 2024 dans les locaux du Cefod ce 29 octobre 2024.
Cette journée d’échange a réuni les directeurs, les rédacteurs en chefs et les journalistes des médias nationaux résidant à Ndjamena. Le chef du département de la recherche et de la formation à la Hama M. Touroumbaye Geoffroy et le chef du département des affaires juridiques et de coopération de la Hama, M. Ali Mahamat Mbodou ont tour à tour présenté les grands axes des trois décisions édictées par la Hama.
Les différentes présentations ont mis l’accent sur le principe d’équilibre et d’équité dans le traitement des informations pendant la période de campagne. Les intervenants ont insisté sur l’article 62 de la loi 20 qui stipule que « dans le traitement de l’actualité (journaux et magazines d’informations). Les journalistes doivent veiller à accorder le même temps aux candidats ou listes en concurrence. De même, dans leurs Commentaires et analyses. Ils doivent veiller à faire apparaitre les positions des différents candidats ou différentes listes. Ils présentent les candidats et leurs programmes avec objectivité et neutralité. Des tranches spéciales sont réservées aux messages des candidats temps strictement égal dans les médias publics. Les candidats ou les partis politiques n’ont pas le droit d’augmenter leur temps de parole en payant des tranches ou en en payant pour la diffusion de discours ou slogans ». Pour la diffusion des messages officiels des partis politiques ou candidats, la Hama requiert 3 minutes, et 5 minutes sera accordée pour les activités de campagnes (meeting, porte-à porte, etc.). Lors de ces échanges, il a été fait mention aussi de la déclaration faite précédemment par le Président de la Hama qui a rappelé aux différents responsables des médias que : « Désormais, tout journal privé, imprimé ou en ligne, qui diffuserait des productions sonores ou audiovisuelles, au lieu de se limiter à ses articles écrits, verra sa parution suspendue ou son récépissé de déclaration de parution retiré. Il en sera de même pour tous les médias privés qui utilisent des pages Facebook avec des insignes de leurs organes pour diffuser d’autres informations que les contenus originaux de ces journaux, radios ou télévisions ». D’après les intervenants, il est impératif pour les responsables de journaux qui basculent dans l’audiovisuel sans en être autorisés, ou à tout citoyen qui souhaiterait en disposer de se rapprocher de la Hama qui dispose des cahiers des charges relatifs à la création et à l’exercice d’une web télé ou radio. Des questions relatives à la place et au rôle du journaliste dans le processus électoral local n’ont pas été perdues par l’assistance.
Dionto Kevin
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