Célébrée depuis 2012 chaque 11 octobre au Tchad, cette nouvelle édition est placée sous le thème : « Faciliter l’accès des filles aux sciences et technologies pour l’égalité de sexe ». Le Ministère de la Femme et de la Petite Enfance a choisi ce thème en lien avec le thème international de l’édition 2024 qui est « La vision des Filles pour l’avenir ».

Dans sa déclaration de circonstance, la secrétaire générale du ministère de la femme et de la petite enfance Mme Apolline Moudalbaye a relevé que : « Ce thème se justifie par le fait que la science, la technologie, l’éducation et le marché de l’emploi continuent de faire une place insuffisante aux filles et aux femmes ». « J’invite donc les familles, les responsables communautaires et les chefs religieux, la société civile, le secteur privé et tous les hommes à promouvoir les droits des filles, notamment la mise en œuvre du programme d’action de Beijing en faveur des filles », ajoute-t-elle.

En effet, dans la société traditionnelle tchadienne, le processus de socialisation demeure le facteur fondamental du maintien des inégalités.  « Dès l’âge de cinq (5) ans, la division sexuelle du travail commence. L’éducation de la fille sera axée sur les devoirs et celle du garçon orientée vers les droits. Cette division des rôles et responsabilités des enfants a pour conséquence la reproduction des modèles sociaux, notamment par les femmes elles-mêmes », évoque Mme Apolline Moudalbaye.

Rendre les filles autonomes, amplifier leurs voix et soutenir leur pouvoir d’agir pour façonner des stratégies et des politiques qui garantissent un avenir meilleur pour tous est le but principal de cette célébration.

 

Dionto kevin