Les inondations de cette année malgré qu’elles soient destructrices, sont aussi une source d’activité lucrative pour les piroguiers de Gounou-gaya dans la province du Mayo-Kebbi Est.
A Gounou-Gaya, la mairie et les piroguiers ne parlent pas le même langage sur la question des recettes. D’après le site Tchadinfos, le 1er adjoint au maire de la ville de Gounou-Gaya, Gongong Ngarsadi, accuse les piroguiers d’arnaquer les populations. Car pour lui, les piroguiers exercent une activité lucrative, il leur demande de payer une taxe à la mairie. « Ces piroguiers sont des pêcheurs. Ce dernier temps, avec les crues et les inondations, ils semblent abandonner la pêche pour le transport des personnes. Pour toutes activités qui s’effectuent dans la commune, les gens doivent donner quelque chose à la commune. C’est pour le développement. Ils pensent qu’ils sont en train d’aider les gens. Au contraire, ils sont en train d’arnaquer les gens. Ils prennent 1000, 1200, 2000 avec une personne. Nous sommes contre la hausse des prix », déclare-t-il.
Une situation qui a conduit à une réunion entre les autorités municipales et les pêcheurs pour la conduite à tenir. Gongong Ngarsadi n’a pas pu convaincre les piroguiers. Difficile de trouver un consensus, les pirogues ont simplement été amarrées pendant deux jours. « Ça fait deux jours que le 1er adjoint au maire nous a interdit d’exercer notre activité. On a plaidé notre sort auprès des autorités et le préfet nous a donné son feu vert. On a repris notre activité ce matin. Que les gens ne regardent pas le peu que nous trouvons. On aide la population et en retour, nous recevons quelque chose », rétorque un représentant des piroguiers. Il avance que le transport par personne est de 500 F, et celui d’une moto à 1000 F, sur environ 3 à 4 kilomètres, rejetant toutes présumées arnaques.
Dionto kevin
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