A quelques jours de la rentrée scolaire, parents et autorités scolaires se préparent activement. Sur le marché, les prix de fournitures flambent laissant les parents d’élève dans la circonspection. 

Le 1er Octobre des millions d’élèves vont reprendre le chemin de l’école. A N’Djaména, les préparatifs vont à bon train. Entre crainte et joie, les parents sont partagés. Sur les différents marchés de la capitale, les allés sont bondés des parents d’élèves venus se procurer des fournitures scolaires. Au marché de Dembé par exemple, seul ou en petit groupe, certains parents font les achats sur fond de lamentation. A l’origine, une hausse des prix de ces fournitures.  << L’année passée j’ai acheté le sac de mes enfants au prix de 2 000 f Cfa et aujourd’hui ça augmenté à 4 000 f Cfa ; le livre qui est à 2 000 f Cfa a augmenté à 3 000 f et 3 500 f Cfa ; sauf le prix des stylos qui n’a pas augmenté », témoigne une cliente accompagnée de ses enfants dans une atmosphère un peu tendue. « Les fournitures sont très chères au marché », complète une autre devant une boutique tout en pianotant sur son téléphone. Selon, cette dernière, il a fallu débourser une somme de 11 000 f Cfa pour acheter le tissu pour la tenue des progénitures. Par contre, d’autres trouvent le prix un peu abordable.

Selon les informations recueillies auprès des commençants, cette légère hausse de certains articles est liée aux taxes. Certains accusent la police municipale qui les bouscule dans les affaires au mépris des textes les encadrant. En plus, le prix des articles diffère d’une qualité à une autre « Mais les clients ne veulent pas comprendre. Ceux-ci veulent prendre un article de meilleure qualité à un vil prix », fulmine un jeune commerçant.

Dans cette optique, une autre pointe du doigt les grossistes qui augmentent le prix des articles à leur niveau. « Comme nous voulons gagner un 100 f Cfa sur chaque article, alors nous sommes obligés d’augmenter un peu le prix », confie un autre.

Face à cette situation, certains parents lancent un cri d’alarme à l’endroit du gouvernement pour une harmonisation des prix des fournitures scolaires. Ceci va leur permettre de mieux préparer la rentrée scolaire de leurs progénitures. Les commerçants quant à eux plaident une baisse de taxes et impôts.

Ngabaroum Gloria