Le ministre sud-africain de l’Énergie et de l’Électricité, Kgosientsho Ramokgopa, se dit préoccupé par la menace croissante des armes nucléaires qui font peser sur la paix et la sécurité mondiales. C’est à l’occasion de la 68ème conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Lors de la déclaration nationale de l’Afrique du Sud à la 68ème conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui se tient ce tient 18 septembre 2024 à Vienne en Autriche, M. Ramokgopa a déploré l’escalade des tensions géopolitiques entre les puissances nucléaires. Il estime qu’il est urgent de relancer le dialogue et l’action au niveau international en matière de désarmement nucléaire.
« Nous restons fermement attachés à la promotion du désarmement nucléaire et de la non-prolifération, ainsi qu’au respect du droit inaliénable et inconditionnel des États à développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », a déclaré M. Ramokgopa.
Le ministre a par ailleurs souligné les risques croissants liés à l’utilisation potentielle d’armes nucléaires, qu’il a qualifié de « graves préoccupations » en citant la guerre en Ukraine, en territoire palestinien occupé et le Soudan, qui pour lui ont des effets humanitaires dévastateurs sur les civils, en particulier les femmes et les enfants.
Ramokgopa a exposé la position de l’Afrique du Sud sur les armes nucléaires, affirmant qu’elles ne garantissent pas la sécurité, mais qu’elles l’affaiblissent. « Nous restons fermement convaincus que les armes nucléaires ne garantissent pas la sécurité », a-t-il affirmé.
Face à cette situation, il rappelle le rôle essentiel de l’AIEA dans le renforcement des cadres mondiaux de sécurité et de sûreté nucléaires et demande que les travaux de l’agence restent à l’abri des interférences politiques, afin qu’elle puisse se concentrer sur ses responsabilités techniques essentielles.
Saturnin Asnan Non-Doum
Commentaires