Trois semaines après l’attaque jihadiste la plus sanglante de Barsaologho au Burkina Faso qui fait 300 morts, le chef du gouvernement évoque « drame » et s’interroger sur le non-respect des instructions du capitaine Traoré dans une sortie médiatique ce mercredi 11 septembre 2024.
Le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, a évoqué, mercredi 11 septembre, un « drame » pour qualifier l’attaque jihadiste qui a frappé Barsalogho le 24 août 2024 causant la mort de plus de 300 civils selon des sources locales.

Cette attaque est la plus sanglante que le Burkina Faso a connu depuis l’avènement du terrorisme dans ce pays du Sahel. Aucun bilan officiel n’a été communiqué, mais un collectif de ressortissants de la zone a fait état de 300 à 400 morts. Seule une délégation ministérielle et militaire avait été dépêchée peu après l’attaque et les autorités n’avaient plus communiqué ensuite.
Finalement, le mercredi 11 septembre, le Premier ministre est sorti de son silence, lors d’une cérémonie, sans donner de bilan. « Nous sommes tous témoins du drame qui a eu lieu à Barsalogho le 24 août. Cela n’a pu être possible que parce que nous avons été dupés », a-t-il déclaré.

Saturnin Asnan Non-Doum